Cérémonie patriotique
Cérémonie du 11 novembre
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Retrouvez ci-dessous le discours d'Arnaud LATIL, Maire de Carqueiranne, à l'occasion de l'anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918
Chaque onze novembre, la ville de Carqueiranne ranime, comme sur l'ensemble du territoire national, la flamme du souvenir de nos morts tombés pour l'honneur de la France au cours de la Première Guerre Mondiale.
De nombreux Carqueirannais qui n'ont jamais pris part à aucun combat de l'histoire mais qui portent en eux la reconnaissance et l'admiration pour leurs aïeuls, viennent s'incliner au pied de ce monument qui supporte la longue litanie de nos disparus.
Un million quatre cent mille soldats français ont péri parmi les 18 millions de victimes de ce conflit. C'est devant leur souvenir que nous sommes venus nous incliner aujourd'hui avec respect et dignité.
Respect, oui tel est le mot qui me vient à l'esprit et qui m'évoque le plus justement le sens de notre rassemblement patriotique. Le respect de la bravoure de nos ainés dans les tranchées ; ils ont donné leur vie en sacrifice pour notre pays, pour ses valeurs, pour notre drapeau.
Avec toutes celles et tous ceux qui, dans leur cœur, portent le souvenir, même lointain de parents partis au combat sans jamais en revenir, nous voulons ce matin honorer la mémoire de ces combattants.
Oui, mes amis, c'est bien le respect qui nous pousse à l'hommage ce matin, le respect de nos ainés, le respect aussi des valeurs pour lesquelles ils se sont battus, pour lesquelles ils ont subi la faim, la peur, le froid, la boue des tranchées. Ces valeurs sont celles que la France porte en elle depuis ses origines les plus reculées et qu'elle ne doit pas mépriser par l'oubli, des valeurs qui en ont fait la grandeur : la liberté, le courage, la justice, l'indépendance, la paix dans l'honneur.
La guerre de 14-18, la bataille de Verdun, les tranchées et les baïonnettes qui armaient nos poilus face à l'artillerie allemande, témoigneront toujours dans nos cérémonies comme dans les manuels d'histoire d'une tragédie considérable.
Leur souvenir ne peut se perdre, la tragédie de leur existence ne peut sombrer dans l'oubli, nos monuments sont là pour nous interpeller et nous rappeler sans cesse à notre devoir de mémoire mais aussi à notre devoir de citoyens plongés dans la réalité contemporaine.
Aussi, nous devons nous rassembler et soutenir nos soldats engagés à travers le monde pour défendre la liberté et la démocratie ; et je tiens particulièrement à saluer, en notre nom à tous, les filles et fils de France engagés sous le drapeau. Je félicite à ce titre nos soldats, nos gendarmes, nos policiers.
C'est à nous, aujourd'hui, notamment aux jeunes générations, de poursuivre l'édification d'un monde de justice, de solidarité, de respect et de paix. Que cet engagement repose, plus que tout autre, sur l'amour de notre patrie.
En cela, l'éducation à l'histoire, l'éducation à la mémoire, l'éducation au civisme car Française et Républicaine, quelles que soient nos origines et notre condition, sont essentielles.
Je salue l'action des associations qui tout au long de l'année transmettent ce témoignage auprès des plus jeunes, notamment en milieu scolaire.
Conservons et propageons cette idée de la France, une certaine idée de notre devoir, une certaine idée de notre destin commun.
Vive la République ! Vive la France !
Arnaud Latil, Maire de Carqueiranne.